Réfugiés

Sujet: Réfugiés Sam Mai 12, 2007 7:37 pm

Détachement du RP entre Sinistra la ~~Chaude~~ Tiède et Orobas le Preux.

Sinistra a écrit:: Sinistra regardait la ville en feu, hagarde. Dans sa main, elle tenait le petit livre de cuir rouge. Elle n'avait rien compris à l'histoire écrite dedans. Une fille, une ville, une attaque, une autre attaque - personelle celle là - et une fin inachevée. Rien d'interressant et surtout un mystère complet.

La nuit tombait. Encore une fois, elle allait devoir dormir dehors, dans son semblant de grotte, à peine suffisant pour l'abriter de la pluie. Il faisait froid. Et l'incendie qui dévorait la ville qu'elle surplombait ne la réchauffait même pas. Quelle injustice ! C'était à peine si la lueur dansante flammes arrivait à faire reculer cette ombre mortifiante.

*Pourquoi ne pas descendre?* Mais elle ne le pouvait pas, elle le savait très bien. Plusieur fois, cette question lui était venue à l'esprit. Et elle connaissait très bien la réponse : Elle avait trop honte ! Honte de rencontrer des gens qu'elle ne connaissait pas, honte de les rencontrer habillée de ces défroques, honte de ne pouvoir expliquer ce qu'elle faisait là. C'était stupide, mais c'était ainsi.

Comme chaque jour, les flammes baissaient avec la nuit. Sinistra se mit en boule, les genoux rammené contre sa poitrine relativement bien développée, et à moitié découverte à cause des déchirures de ses habits. Encore une fois, l'obscurité allait l'envelopper, et apporter son cortège de cauchemard, de monstres, de toutes sortes de bêtes, petites ou grosses, qui lui faisaient peur.

Mais un pas se fit entendre parmi les rochers. Quelqu'un approchait. Elle ne voulait pas le voir. C'était sûrement le monstre qu'elle voyait parfois dans ses rêves.

[Ahem, vous précipitez pas, c'est quelqu'un de précis que j'attend ^^]

Orobas a écrit:: L'effrayant monstre se pointa alors dans la grotte. Le froid extérieur s'amplifiait avec la venue de la noirceur et il cherchait un refuge depuis deux heures. Il avait pesté contre les Ombres, pesté contre les pompiers incompétants de la citée, pesté contre les monts qui lui serviraient de cachette jusqu'à ce qu'il puisse affronter les abominables destructeurs d'Amon Elond.

Son soulagement fit instantanément place à la surprise. Il réprima un cri d'horreur en voyant la chose qui se tortillait sur le sol. Il faillit changer de direction, croyant avoir à faire à un malade ou à un mourrant... Mais il risqua un coup d'oeil et fut agréablement surpris...

La créature à demie-nue était d'une beauté raisonnable; exception faite de son état de saletée grave. Néanmoins, Orobas ne devait pas avoir fière allure lui non plus... Le désir de nettoyer cette sauvage sirène lui taillada le coeur et à la vitesse de l'éclair un plan lumineux se dessina dans son esprit.

Bonjour mademoiselle... nous nous sommes déjà rencontrés... n'est-ce pas?

Il s'approcha et lui décocha un sourire charmeur. La lune sortit entièrement d'entre les nuages et il put observer à travers les déchirures de ses haillons, les courbes voluptueuses d'une future princesse...

Sinistra a écrit:: La jeune femme se recroquevilla de plus en plus, gémissant impreceptiblement. Le Monstre approchait. Ce n'était même plus un cauchemar. C'était à cause de la nuit. Le noir fait peur. Et il amenne des monstres. Mais soudain, alors qu'elle allait se mettre a pleurer d'épouvante, une voix grave, caressante et suave s'eleva.

Sinistra risqua un oeil hors de ses genoux. Le Monstre était toujours là. Elle replongea la tête entre ses jambes protectrices. Mais en y repensant, le Monstre avait une silouhette tout à fait normale. Et peut-être même était-ce lui qui avait parlé. Encore une fois, la jeune femme risqua un coup d'oeil. Voyant que ce à quoi elle avait affaire avait l'air tout à fait normal, elle releva la tête, les genoux toujours repliés contre elle.

Au bout de quelques minutes de silence mortifiant, le paladin réitera sa question, un peu moins doucement, et assez étonné de n'avoir aucune réponse. La chaleur de sa voix descendit des oreilles de Sinistra jusqu'à son ventre. Elle se sentit rassurée. Il y avait là, dans le noir, dans la nuit, quelque chose qui lui voulait sûrement du bien.

- Euh... Euh...

N'étant pas du tout à l'aise, Sinistra s'était mise à begayer et à rougir.

- N... Non monsieur... Je ne crois pas... Je... Je ne suis pas sûr de connaitre grand monde...

Elle ne se relevait toujours pas, un peu apeuré qu'un inconnu vienne jusqu'à elle. Elle ne pensait même pas à ses haillons. Ses jambes étaient recouvertes des reste d'un pantalon bouffant, très à la mode dans l'ancienne Amon Elmond, et son haut était fait d'une tunique ceintré, mais dont le col avait été déchiré jusqu'à la poitrine. Malgré tout, Sinistra cachait tout ce qui pouvait l'être avec ses bras, maladroitement, laissant voir un bout de son sein, par inadvertance.

Elle ne savait pas quoi faire. En bas, la ville brûlait, derrière elle, la grotte ne s'allongeait pas, elle ne pouvait pas fuir cet homme qu'elle ne connaissait pas, mais qui pourtant avait l'air gentil, mais qui barrait la sortie, et elle n'avait pas envie de se lever aller à sa rencontre. Alors elle rougit encore, et plongea sa tête entre ses genoux toujours contre son corps.

Sujet: Re: Réfugiés Mar Mai 15, 2007 3:08 am

Il y eut un coup de tonnerre, un flash, puis une averse se déclancha. Il n'était plus question de retourner dehors avec ces torrents de pluie qui tombaient des cieux... Et la grotte était chaude et presque confortable... et bien peuplée...

Mais la population aussi chaude puisse-t-elle être semblait bien timide et réservée. Après maintes répétitions de la simple question, et maints bégaiements, une réponse jaillit des lèvres pulpeuses de la douce créature. Une idée se forgeant entre les méninges du paladin, il y alla de quelques questions futiles visant à valider son hypothèse...

Une fois l'éprouvant interrogatoire terminé (celui-ci ne fut pas très fructueux en échanges verbaux), il en vint à une conclusion satisfaisante: Mademoiselle Mystère avait très peu de souvenir et était aisément manipulable... pour la bonne cause. Il saurait la ramener vers le droit chemin et lui enseigner les vraies valeurs.

Mmmm... je suis maintenant certain de vous avoir déjà vu dans Amon Elond... vous habitiez dans le quartier marchand n'est-ce pas?

Répondit-elle? Peu importe ce qui sortit de sa bouche, mais plutôt le début de la réaction en chaîne qui surviendrait dans son esprit et qui lui rebâtirait un passé souhaitable pour Orobas.

Notre citée brûle... je suis fort triste, mais je tombe de fatigue. Cela ne vous gêne pas si je partage votre abris?

Il détacha sa cape dont le bas avait brûlé et la lui tendit.

Sujet: Re: Réfugiés Mar Mai 15, 2007 11:52 pm

La belle brune avait envie de pleurer. L'orage grondait dehors. L'homme se tenait toujours debout, devant lui, l'allure virile, sa cape à moitié dévorée par les flammes flottant à la tempête qui s'échinait dehors, et son regard scrutant les moindres recoins de son corps. Mais lorsqu'il s'approcha, son allure et sa démarche s'assouplirent. Il commença à lui poser des question d'une voix suave mais encore forte. Puis, n'ayant que des begaiement, il s'accroupit légèrement, se pencha vers la jeune femme, et lui parlait d'une voix plus douce et plus intime.

La peur commençait à reflouer en la jeune femme. Son estomac se dénouait, et à la lueur de l'orage, le visage d'Orobas prenait forme humaine. Lui aussi était harassé, crasseux, mais il souriait. La belle femme n'arrivait tout de même qu'à lui répondre par bribes, prises entre déglutition, hésitations, et begaiements. Plus il lui demandait d'information, plus elle se rendait compte qu'elle n'en avait aucune. Elle ne se rappelait pas de grand chose. Son regard tomba sur le livre à la couverture de cuir rouge qu'elle tenait encore contre elle. Son histoire lui semblait tout à fait réelle. Elle allait sûrement s'en inspirer.

Le paladin finit par se relever, l'air apparament assez satisfait. Sinistra sourit faiblement devant l'air ravi que prenait le sourire d'Orobas. Elle pensait l'avoir contenté par ses bonnes réponses.

Mmmm... je suis maintenant certain de vous avoir déjà vu dans Amon Elond... vous habitiez dans le quartier marchand n'est-ce pas?
- Euh... B... Bah... Euh... O.. Oui...

Dit-elle faiblement. Elle ne l'avait jamais vu, de ceci, elle en était sûre. Mais peut-être ne s'en était-elle jamais rendue compte. Peut-être l'avait-elle toujours ignoré lorsqu'il passait. Peut-être. En attendant, Orobas s'était agité, et il commençait à dégraffer sa cape.

Notre citée brûle... je suis fort triste, mais je tombe de fatigue. Cela ne vous gêne pas si je partage votre abris?
- N... Non... allez-y Monsieur...

Elle se sentit soudain très gênée par la présence de cet homme si près d'elle, à peine à deux mètres. Elle ne le connaissait même pas, et lui ne la connaissait qu'à peine. *Comment-vous appelez-vous?* Cette question lui traversa l'esprit. Mais avant que le courage de la poser lui vint, elle avait déjà serré ses petits poings féminins sur la couverture improvisée dont elle n'avait même pas remercié le donneur, et s'était endormit d'un sommeil innocent pleins de rêves et de cauchemards.

Sujet: Re: Réfugiés Mar Mai 22, 2007 7:52 pm

Sinistra ouvrit lentement les yeux, s'habituant à la lueur du jour. Le Soleil était revenu *ouf !* Comme tous les jours, il était partit, mais ne s'en était pas allé totalement. Elle n'aurait pas pu le supporter ! Elle se rendit ensuite compte qu'elle tenait entre ses poings la couverture improvisée, elle qui n'en avait jamais l'habitude. Elle se souvint d'un coup du dernier soir, et regarda au dernier endroit où elle avait vu l'homme. Elle sursauta et se plaqua contre la paroi de la grotte. Il était là, à quelques mètres.

Mais le contact du livre à la couverture bordeaux la rassura. Et elle pu se rendre compte que le paladin dormait toujours, les quelques pièces gênantes de son armures posées à côté. Alors elle sourit et se leva lentement, pour ne pas le reveiller. Elle avait faim. Et elle n'aurait pas pu lui tenir tête le ventre vide. Elle réajusta un peu ses haillons, recala ses seins dans un coin de tissu pour qu'ils ne la gêne plus, et partit à la recherche d'un peu de viande.

Elle revint quelques dizaines de minutes plus tard, un lièvre de montagne à la main. Sinistra aimait bien sa chair, qui avait bon goût, mais ses pattes ongulées comme celles d'un bouc la répugnaient. Elle saisit le petit poignard qu'elle avait, sans savoir d'où il venait, et dépeça la bête. Trois minutes plus tard, le lièvre était à nu, la chair bien rouge apparente, et pas la moindre goutte de sang ne tombait. La jeune fille se lecha ses lèvres pulpeuses.
Puis Croca dans le lapin aspirant avec delectation le sang qui giclait dans sa bouche, et laissant fondre goulûment la chair tendre de l'animal.

Sujet: Re: Réfugiés Mer Mai 23, 2007 12:54 am

Un fin rayon de l'aube vint frapper la paupière droite d'Orobas qui l'ouvrit tranquilement avant d'y porter sa main pour se protéger de la douce et tendre lumière. Il battit des paupières, renifla discrètement, puis se mit en position assise. Il étira ses bras musclés vers le ciel, mais rencontra le sommet de la grotte, laquelle il avait pénétré assez profondément. Il se gratta ça-et-là, replaca son joyau royal... Et c'est là qu'il remarqua la présence de sa belle amie qui s'adonnait à une dégustation peu orthodoxe.

Eh! Ma belle, tu sais donc chasser, mais tu ne peux pas faire un feu? Si tu étais si affamée, il fallait le dire! Te voilà à manger comme une créature des Ténèbres!

Ses manières avaient bien changé depuis la veille, la nuit passée aux côtés de la femme en était probablement responsable. La beautée et le charme de la créature la sauvait; en temps normal, un repas aussi occulte aurait été une raison valable pour écorcher une Hérétique...

**Cette femme est décidément une délicieuse sauvage... la pauvre, elle mérite une meilleure éducation. Ou bien une rééducation...**

La perle carnassière le regardait bizzarement. Il se racla la gorge et lança sur un ton plus poli:

Si tu me donnes un morceau de ta proie, je le ferai cuire. Tu verras, c'est bien meilleur.

Au beau milieu de la nuit, il avait comme par hasard désagréablement remarqué qu'il dormait sur cinq ou six brindilles qui feraient un brasier convenable pour une cuisson. Il aurait préféré autre chose pour son petit déjeuner, mais il devait malheureusement s'habituer à une existence moins riche en luxe... pour quelques temps...

Sujet: Re: Réfugiés Jeu Mai 24, 2007 8:23 pm

Sinistra sursauta lorsqu'Orobas commença à parler. Elle se tassa un peu sur elle même. Elle qui commençait à sourire doucement en se concentrant sur sa dégustation, elle avait perdu tout son aplomb d'un coup. De plus, lorsqu'elle saisit le regard sévère du paladin sur son mode de déjeuner, elle rougit et baissa la tête en continuant à le regarder.

- Euh... Cuire? Pourquoi? Je sais pas... J'ai jamais goûté... Mais j'ai pas envie... C'est pas bon !

Elle ne remarqua même pas que sa phrase comportait une idiotie notoire. Elle remarqua juste que l'homme avait levé les sourcil dans une mimique de grand étonnement. La jeune femme se demandait bien ce qu'il pouvait y avoir de si bizarre à manger du lapin. Depuis toujours elle l'avait fait. C'était très bon. Même si elle adorait aussi manger les gens contre qui elle se défendait. Elle se rendait bien compte que ce serait bizarre d'en chasser. Mais lorsque la légitime défense lui ordonnait, elle en tuait, et s'en delectait. Il y en avait en plus pour plusieurs jours de réserves.

- Mais si tu a envie de faire un feu... Je te regarde. Je sais pas en faire.

Elle avait envie de lui dire son nom, mais elle n'osait pas. Cela paraitrait ridicule, elle en était sûre. Et puis de toute façon, elle ne savait même pas comment lui même s'appelait. Elle savait juste que c'était un homme, qu'il avait l'air sévère, même parfois méchant. Avec sa grosse armure il faisait très peur, et même sans il était imposant. Ses cheveux blond platine entourait son visage d'un voile de paleur, plus pâle même que son visage bronzé par des années de guerres à travers monts et vaux. Ou du moins semblait-il.

Sujet: Re: Réfugiés Mer Mai 30, 2007 4:39 am

Orobas regardait Sinistra bouche-bé, les yeux écarquillés. Son intéret grandissait pour cette femme si étrange, si carnassièrement charmante. Mais il ne pouvait se permettre de s'intéresser à une impie de son genre... Qu'est-ce que ses précepteurs en aurait dit? Bien sûr, ses éternels copains d'adolescence (car Orobas, dans sa vie de pacha, fils de seigneur, entretenaitdes relations de ce genre) auraient fantasmé à l'idée d'une charognarde à moitiée nue, mais le voyant revenir en ville accompagné d'une demoiselle avec si peu de tenue, lui aurait ri au visage. Enfin, ne serait-ce que quelques moqueries vu l'effet dominant qu'il avait sur ceux-ci.

Cependant, la ville avait brûlé, probablement avec ses chers amis et précepteurs. Il n'empêche que le barbarisme culinaire de la réfugié lui avait coupé l'appétit.

Non merci, coquine. Je t'apprendrai ça une autre fois, jai pas faim...

Il la laissa se lécher les doigts en fin de repas, puis comme elle avait fini son dégoûtant petit déjeuner, il poursuivit la discussion avec la même candeur qu'il employait depuis le réveil.

Je suis Orobas, prince d'Amon Elond, mais tu as assurément entendu parlé de moi... Toi c'est quoi?

Sujet: Re: Réfugiés Mar Juin 05, 2007 10:23 pm

Sinistra leva un instant les yeux au surnom de "coquine". Mais il n'y semblait pas y avoir dans les yeux d'Orobas de lueur douteuse. Elle continua alors à se lecher les doigts avec passion. Puis elle se rendit compte qu'elle n'avait rien laissé au paladin. Elle rougit jusqu'au oreillle et sentit les larmes monter en elle. Elle se sentait coupable.

- Je... Je suis désolé ! J'ai oublié de vous demander si vous en vouliez !

Elle ne remarqua d'ailleur pas le regard qui la couvrait entièrement, s'arrêtant majoritairement sur ses cuisses et ses seins à moitié découverts par les haillons. Mais elle entendit tout de même la voix douce et chaude sortir de la gorge virile du lumineux. Il savait parler pour mettre en confiance. Alors la jeune femme releva les yeux et l'écouta parler. Amon Elond... Orobas... Elle ne connaissait rien de tout cela.

- Non Monsieur. Je suis désolé je n'ai jamais entendu parler de tout cela. Et je...

Elle se rendit soudain compte qu'elle n'avait pas de nom. Encore une fois, une boule se forma dans sa gorge. Elle allait paraitre stupide sans nom. Quelqu'un sans nom ne peut pas exister ! Alors elle en chercha un rapidement. Et sa main rencontra la couverture de cuir bordeaux qu'elle tenait depuis le matin entre ses cuisses.

- M'apelle Sinistra !

C'était le nom qui était répété à l'interieur maintes fois. Elle esperait que ce soit un nom de fille. En tout cas ça sonnait assez bien. Et ce serait sûrement credible, vu que ça y était dans un livre.

Sujet: Re: Réfugiés Sam Juin 09, 2007 5:58 pm

Orobas fit une discrète grimace: le repas de la femme ne l'intéressait pas du tout. Pire, cela le dégoutait de plus en plus et il était content qu'elle en ait fini. Il lui répondit gentiment:

Ça va, je n'ai pas faim. Tu as besoin de force pour notre voyage... Ah oui, j'ai oublié de te demander, tu veux venir avec moi? J'ai perdu mes amis et je dois les retrouver...

Il espérait que ses belles paroles ne sonneraient pas faux et qu'elles attireraient la tendre pitiée de Sinistra. Après tout, en plus d'être un agréable spectacle pour les yeux, son talent pour la chasse pourrait se révéler utile en temps de guerre... Orobas avait toujours rêvé d'intégrer des femmes à son armée.

Sujet: Re: Réfugiés Mar Juin 12, 2007 11:28 pm

Orobas avait reprit sa voix douce et grave pour continuer a lui parler. Il s'était accroupit et son regard glissait le long du corps de la jeune femme. De temps en temps, une petite mimique choqué ou dégoûtait lui échappait, mais il se contenait très bien. Sinistra ne remarquait rien. Pas même les longs arrêts qu'il faisait sur le bout de ses seins qui ressortait ou le long de sa cuisse, s'arrêtant de force, à cose des haillons, avant l'intimité de la jeune femme.
Orobas était gentil. Il prenait soin d'elle, du moins dans les apparence.

Ça va, je n'ai pas faim. Tu as besoin de force pour notre voyage... Ah oui, j'ai oublié de te demander, tu veux venir avec moi? J'ai perdu mes amis et je dois les retrouver...
- Oh oui ! Je serait vraiment content de t'aider a les retrouver ! Euh... Orobos c'est ça? Non... Obobas ! Non... C'est pas ça... C'est quoi déjà?

Sinistra baissa la tête et garda son regard planté sur ses pieds nus et crasseux. Elle sentait pour la ènieme fois de la journée la petite boule se former au creux de sa glote. Un peu moins grosse cette fois. Et ses joues viraient au rouge carmin. Elle releva un peu les yeux et les fixa sur le menton grisonant de barbe courte du paladin. Mais elle retrouva soudain tout son aplomb, oubliant qu'elle ne savait pas le nom de son interlocuteur.

- Ils sont comme toi tes amis? J'veux les rencontrer ! On y va?!

Sujet: Re: Réfugiés Dim Juin 17, 2007 1:32 am

[HRP: Suite au dégoût provoqué par la perte de mon texte paufiné, j'abrège et conclus le RP comme suit.]

Orobas et Sinistra partir ensemble et ne perdirent pas autant de temps qu'Orobas l'aurait cru à chercher d'autres réfugiés. Bientôt, ils rencontrèrent des citoyens d'Amon Elond qui se rallièrent à la cause d'Orobas. De jour en jour, Orobas tentait de se rapprocher de Sinistra...

L'Inquisition allait commencer.