Sur les bords d'un lac...

Náriel vit le jeune homme se retourner et écouta les quelques mots qu'ils prononçat. Son regard dur était toujours posé sur lui, son atitude s'était juste un peu détendue.
Puis il ajouta quelques mots d'une voix plus basse, et la jeune femme du tendre l'oreille pour parvenir à comprendre ce qu'il dit.
Son regard, presque à contrecoeur, s'adoucit quelque peu. Mais elle ne bougeait toujours pas, et ne deserra pas les lèvres.
Il y eu un court instant de silence, durant lequel Náriel détailla l'homme qu'elle avait en face d'elle. Assurément, elle voulait bien croire qui avait pour ambition d'être un guerrier, cela se voyait comme le nez au milieux de la figure. Elle ne pu s'empêcher d'admirer les courbes de ses muscles, les reflets du Soleil sur les gouttes d'eau qui perlaient le long de son dos...
Elle sursauta en entendant de nouveau sa voix, revenant à la réalité, et écarquilla les yeux à sa remarque. Elle ne s'y était pas attendue et un léger trouble teinta ses yeux ambre...
Elle se détendit enfin. Peut-être étais-ce à cause du complimant, parce qu'il semblait sincère et étrangement peu sûr de lui, ou encore un savant mélange des deux.
Quoi qu'il en soit, elle déclara d'une voix qui, bien qu'en restant dure - elle tenait à sa fierté, même si elle était mal placée -, s'adoucit quelque peu.

- Je me nomme Náriel. Je... je vous remercie pour votre compliment, messire Dorn. (Elle marqua une courte pause.) Attendez quelques instants, si cela ne vous dérange pas.

Elle sortit de l'eau en quelque pas et se sécha prestement, s'habillant tout aussi vite. Elle replaça ses poignard dans leur lieu d'origine et accrocha son sabre à sa ceinture.
La jeune femme contourna le lac pour se retrouver face à l'homme qui ne s'était visiblement pas retourné et s'en approcha, ne faisant pas attention au fait qu'elle mouillait ses vêtement. Après tout, le Soleil les sècherait et cas échéant, elle avait de quoi se changer.

- Montrez-moi vos blessures, je vous prie...

En réalité, un simple coup d'oeil à l'eau qui se teintait de rouge lui suffit à prendre mesure de l'empleur des dégâts. Elle laissa échapper un sifflement, déduisant la raison de ses marques.

- Vous n'y êtes pas allé de main morte... Je doute que de tels actes vous rendent plus puissant ou ne vous apportent une quelconque gloire, cela ne fait que vous mutiler.

"Et cela serait un beau gachis", voulu-t-elle rajouter, mais elle s'en abstint.
Elle prit doucement, avec tout de même une certaine fermeté dans le geste, bien décidée à ne pas se faire contrarier, le bras de Dorn et observa les blessures avec attention, prenant garde à ne pas toucher les endroits douloureux. Elle releva la tête et le fourdroya de toute la colère de ses yeux ambre avant de déclarer :

- Je ne peux pas vous laisser dans cet état-là... J'ai quelques onguant qui pourraient aider à la cicatrisation.

Joignant le geste à la parole, elle rendit le bras à son possesseur et retourna à l'endroit où étaient restés sa cape et son sac. De ce dernier, elle sortit quelques pots et se tourna vers Dorn.

Lorsquel e guerrier se retourna, il vit une créature de rêve. Son visage paraissait angélique et bondé de générosité, maiss lorsqu'elle prit la parole. Dorn sentit comme un caractère fort, elle semblait être une femme d'exception. Une femme qui est déterminé, et fidèle à ses principes.

Citation :

- Vous n'y êtes pas allé de main morte... Je doute que de tels actes vous rendent plus puissant ou ne vous apportent une quelconque gloire, cela ne fait que vous mutiler.

Cette phrase le choqua. Il se tut mais fut blessé à l'intérieur. Sa colère monta, et son pouvoir se révéla à nouveau. Le bout de ses doigts commencèrent à bruler, lorsqu'il vit les flammes au bout de ses doigts, il se calma, du moins il essaya. Afin de se calmer il mit sa main à l'eau. Lorsqu'il l'a retira, elle était redevenu normal.
Il s'avança vers la dénommé Náriel.

Pourquoi vous appelez vous ainsi ?
Quel est votre culte ? J'ai l'impression que vous semblez plutôt être de feu

Il eut un petit sourrir en coin à la fin de cette frase. Par ailleurs, inconsciemment, il regarda le corps de la jeune femme. Ses courbes et ses formes étaient plus que tentantes, mais par respect pour elle, il s'inclina et la remercia.

Merci de vous occupez de moi

Il regarda les pots avec curiosité.

A quoi servent ils?

Citation :

Pourquoi vous appelez vous ainsi ?
Quel est votre culte ? J'ai l'impression que vous semblez plutôt être de feu

Náriel lança un regard pénétrant et impassible au jeune homme, puis, tout à coup ses traits se détendirent en un léger demi-sourire.

-Vous avez admirablement bien déduit mon affiliation. Je suis effectivement de la flamme... (Elle marqua un temps de silence, étrangement hésitante, et lança un furtif regard à Dorn avant de se détourner et de se plonger dans ses pots d'onguents. Lorsqu'elle parla, ce fût d'une voix douce et pensive, presque comme si elle se parlait à elle-même.) Náriel... Fille du Feu. Telle est sa signification en cette langue dont le souvenir se perd dans les âges, emporté dans leur chute par ses créateurs...

Elle sembla se ressaisir et continua ses recherches, portant parfois un pot à ses yeux pour vérifier son contenu. Elle vit du coin de l'oeil le jeune homme s'incliner.

Citation :

Merci de vous occupez de moi.

A quoi servent ils?

Elle lui lança de nouveau un regard impassible avant de répondre à sa question.

- Certain de ses pots favorisent la cicatrisation, d'autres empêchent la douleur ou soignent les brûlures. Ils ont une utilisation très variée en fonction de la dose utilisée. Ils peuvent parfois être mortels, s'ils sont utilisés à mauvais esciant.

Sur ses paroles, elle se leva et invita Dorn à s'allonger pour ne pas être gênée. Elle s'agenouilla à côté d'un de ses bras et commença à s'occuper de lui. Son regard était absorbé par ce qu'elle faisait, ne remarquant pas les mèches rebelles qui retombaient de chaque côtés de son visage. Ses gestes étaient à la fois doux et précis, destinés à engendrer le moins de douleur possible, tout en restant d'une fermeté ne souffrant d'aucune contrariété.
Perdue dans ses soins, elle ne vit pas le chat, au pelage d'un noir luisant, lustré, qui débarqua d'une démarche royale, ne daignant à peine leur jeter un coup d'oeil avant de s'asseoir dignement, comme si la clairière lui appartenait, et d'enrouler sa queue autour de ses pattes et de commencer à lécher les poussières imaginaires de son pelage, levant gracieusement une de ses pattes.

Citation :

Puis je vous demandez si vous l'utilisé a bonne esciant ?

Je me doute bien que vous mesurez tous les dangers et que vous savez les maitriser.

Náriel leva les yeux de sa tâche et lança à Dorn un regard ùalicieux, empli d'un certain mystère. Ses lèvres s'étirèrent en un petit sourire, le premier vrai sourire qu'elle faisait depuis qu'il était arrivé.
- Bon esciant ou non, tout est une question de point de vue...
Ses yeux ambres étincelèrent, et ce n'est qu'à ce moment qu'elle remarqua le chat.

- Ah, te voilà Mrrr, tu as pris ton temps...

Pour nommer le chat, Náriel avait émit un petit bruit, qui, sortit de sa gorge, ressemblait fortement à un ronronnement.
Le chat lui lança un regard dédaigneux, véxé qu'elle ne l'ai pas remarquer avant. Il daigna tout de même se lever pour s'approcher de la jeune femme en quête une petite caresse. Caresse qu'il ne reçu pas, d'ailleurs, Náriel ne voulant pas mettre de poils de chats dans les blessures de Dorn. Mrrr s'installa donc à ces côtés, non loin de la tête du jeune homme, le toisant de ses yeux verts, légèrement plissés, comme s'il songeait à ce qu'il pourrait bien lui faire. Inconsciemment, il enfonçait ses griffes dans l'herbe avant de les rétracter pour les enfoncer de nouveau, son regard ne cillant pas, braqué sur le visage de Dorn.
Náriel ne sembla pas se rendre compte de l'échange et acheva ses soins, enroulant un morceau d'une de ses chemises autour des bras blessés. Elle se rassit lentement, comme à regret. Mrrr en profita pour glisser sa tête dans la main de la jeune fille en ronronnant fort afin que tous sachent qu'il était content. Náriel, elle, esquissa un petit sourire à Dorn.

Citation :

- Bon esciant ou non, tout est une question de point de vue...

Dorn eut un légé sourrir à ses paroles, il se demanda si il serait amusant de voir les effets néfastes. Puis vint ce chat, fier de montrer son appartenance à la jolie Náriel. Il se mit au dessus de Dorn et le fixait droit dans les yeux. Mais Dorn, lui, ne fixait que son "infirmière". Son regard était plongé sur le sourrire de celle ci. Il avait remarqué ce sourrire franc, alors il restait penché sur les lèvres de la demoiselle. Puis le regard perçant de Mrrrr l'interpella. Alors il le fixa, cherchant le plus profond des yeux du chat. Les yeux verts du chat étaient plus que Majestueux. Dorn le reconnaissait rien qu'en les regardants.
Lorsque Náriel eut finit, le guerrier se releva regardant les bandelages. Il s'aperçut du regard de Náriel et il ne put s'empéché de lui rendre son magnifique sourrire.

Merci !! Pourrais je vous offrir une nouvelle chemise ?

Ca me gène un peu de vous l'avoir fait déchiré... dit il en rougissant

Il s'approcha.

Náriel, puis je vous accompagnez un peu sur votre route ? Et laissez moi vous portez sur mon dos jusqu'à une auberge ou taverne.

Si vous êtes d'accord... Bien entendu
Son regard se fixait de plus en plus sur ses lèvres qui semblaient si délicieuses.

Citation :

Merci !! Pourrais je vous offrir une nouvelle chemise ?

Ca me gène un peu de vous l'avoir fait déchiré...

Náriel esquissa un léger sourire en voyant le rouge teinter les joues du jeune homme.

- Et moi cela me gênerait de vous voir en acheter une autre... Enfin, soit, si vous le désirer vraiement...

Citation :

Náriel, puis je vous accompagner un peu sur votre route ? Et laissez moi vous portez sur mon dos jusqu'à une auberge ou taverne.

Si vous êtes d'accord... Bien entendu

Náriel eu un geste de recul, et ce fut à son tour de rougir. Le chat, comme s'il avait comprit les paroles de Dorn, laissa échapper un feulement jaloux, mais la jeune femme répondit sans y prêter attention.

- Je... je ne peux pas accepter... pas dans votre état... vos bandages, et... enfin, cela me gênerait vraiment trop... je peux marcher...

Náriel qui n'osait plus le regarder en face de peur de rougir atrocement, observa le lac. Le Soleil se reflétait sur sa peau dorée et faisait étinceler ses yeux ambres.
Mrrr sembla juger le moment approprier pour s'avancer vers Náriel d'une démarche conquérente que seul un chat peut avoir et de s'installer sur les genoux de la jeune femme en quête de caresses.
Cette dernière garda les yeux perdus dans le vide, mais sa main tapottait la tête du chat, sans vraiment s'en rendre compte.

Donc je note,

Une nouvelle chemise

Dorn chercha son regard en s'approchant un peu d'elle.


On part pour la ville alors ?










( dsl pas d'inspiration )

Dorn sentait comme apaisé lorsque Náriel touchait ses bandages. Même si pour elle, c'était dans le but d'une vérification. Ces caresses avaient pris tout un autre langage pour le guerrier. Dorn semblait comme enveloppé par une bulle qui le réchauffait et l'entretenait a une joie constante. Mais lorsque la jeune demoiselle Náriel s'attarda sur son torse. Dorn sentit une vague de chaleur sous les yeux, aux niveau des joues. Des pommettes rouges étaient apparues...

Euh ...

Citation :

- Tu viens ?

Oui oui j'arrive !!

Il se mit à courir pour la rejoindre, ils s'enfoncèrent tous deux dans la forêt dans le but de trouver une taverne surement.
Dorn se mit aux cotés de Náriel pour avaner dans la forêt. Il croisa le quelques fleures, une bleu, une orange, une rose... Puis une rose rouge, Dorn voulut la cueillir avec ses mains blessées mais il se piqua.

Aie !

Il savait que Náriel avait vu son geste alors de suite il s'empressa de prendre la rouse rouge, et d'y ajouté les fleurs qu'il avait vu en chemin. Celle ci avait été soigneusement dissimulé derrière lui pendant qu'ils s'étaient avancés dans la forêt. Il rougit en tendant le bouquet harmonisé de bleu, orange, rose et rouge.


C'est pour toi...

Náriel regarda Dorn approcher avec un regard impénétrable, pourtant légèrement amusé, et reprit sa route.
La jeune femme se sentait inexplicablement troublée, sans parvenir à mettre le doigt sur son trouble.
Elle vit du coin de l’œil Dorn avoir un geste de recul suivit d’un « Aie ! ».
Le temps qu’elle se retourne et s’approche de lui pour voir ce qui n’allait pas, il avait déjà concocté un magnifique bouquet de fleurs qu’il lui tendait en rougissant.

C'est pour toi...

Náriel resta un court instant sans voix, puis prit délicatement le bouquet, comme s’il risquait de se briser, et l’admira. Son regard fut instantanément attiré par la rose rouge, de loin la plus belle fleur. Elle pu voir sur sa tige, sur l’une des épines, une petite marque rouge. Ses lèvres esquissèrent un sourire aigre-doux. La rose, si belle, et pourtant toujours dangereuse…
Ses yeux ambres se relevèrent pour croiser le regard de Dorn. Elle approcha légèrement le visage pour déposer un petit baiser au commencement de ses lèvres. Ce n’est que lorsqu’elle eu reculé, que son regard quitta celui du guerrier alors qu’elle inclinait la tête.

- Je te remercie, il… il est vraiment magnifique !

Son regard se releva de nouveau pour observer le jeune homme.

La jeune femme lui semblait satisfaite du bouquet. Ce présent semblait être le digne représentant de la volonté de Dorn. La rose rouge était la fleur a mettre en évidence et a receuillir, et pour celà il y prit le risque de s'y piquer.
Náriel lui déposa un petit baiser sur le coin des lèvres. Le guerrier sentit son corps se réchauffer, son esprit s'évader, et son coeur exploser. Un sentiment insignifiant comparé a l'amour passionné. Des ailes avaient poussé dans le dos de Dorn en l'espace de quelques secondes, mais pourtant tout ça n'était que le commencement. Il pensait a tellement de chose si douces et merveilleuses qu'il eu du mal a entre les mots de Náriel au premier abords.

Citation :

- Je te remercie, il… il est vraiment magnifique !

On pu sentir un peu de timidité dans sa phrase. Mais ce n'était pas tout, Dorn remarqua le manque de sureté qu'elle a eu a lui dire merci. Il remarqua que ce fut le même manque d'assurance qu'il a émis pour lui tendre le bouquet. Dorn voulut commencer à lui parler mais il bégailla.

Je...je....

L'image du baiser était resté incruster dans son esprit, et à chaque fois qu'il l'a regardait. Ses yeux plongeaient sur ses lèvres. Ils ne pouvait les éviter.
Il s'approcha d'elle.


Náriel puis je prendre votre main s'il vous plaît, j'aimerais y déposé quelque chose s'il vous plaît.

Il lui prit sa main et y déposa ce présent suivant.



Náriel, j'ai trop peu rencontré de demoiselle dans ma vie, ou du moins si attentionnée et gentille. J'étais souffrant et blessé, mais tu n'as pas soignée que mes plaies, tu as aussi soigné mon coeur. Je voudrais être celui qui t'accompagnera jusqu'au bout du monde, qui te protègera au péril de sa vie.

Náriel je......

Náriel observait Dorn de ses yeux ambres, une étrange lueur semblait briller dans son regard. Elle vit le jeune homme chercher ses mots, elle ne sourit pas, elle ne faisait qu’observer, elle savait qu’elle-même aurait eu du mal à parler.

Citation :

Náriel puis je prendre votre main s'il vous plaît, j'aimerais y déposé quelque chose s'il vous plaît.

Il s’approcha et lui prit la main. Un contacte doux, léger, chaud. Il y déposa quelque chose, et il y eut un petit instant de battement avant qu’elle ne réagisse, entrouvrent légèrement la main.
Elle cligna des yeux, surprise, avant qu’un tout autre sentiment ne s’impose. Elle releva la tête et son regard se perdit de nouveau dans celui de l’homme en face d’elle, celui qui lui avait offert ce présent.
Les paroles qu’il lui dit à ce moment furent l’une des plus belles choses qu’elle avait entendu, et l’apaisèrent étrangement.
Alors, reprenant contrôle d’elle-même, elle avança la tête et l’embrassa, mettant dans ce simple baiser tout ce qu’elle ressentait, donnant, dévoilant ainsi une partie d’elle-même comme jamais elle ne l’avait fait.
Toute chose à une fin, et Náriel se recula légèrement.

- Dorn…

Ce ne fut qu’un doux murmure qui s’échappa de ses lèvres, vite emporté par le vent.