Du néant a la suite.

Depuis bien des siècles le vent passait en cette terre, malgré tous les actes des hommes et des races précédentes une chose demeurait encore et toujours c’était les astres. Ceux-ci brillaient la nuit et le jour venu le soleil effaçait tous les autres. Sans bien même se soucier du fait qu’il éclipsait pour de nombreuses heures un mur noir scintillant.

Il y a aussi tous ces lieux qui eux subissent le temps. Les grandes montagnes deviennent chaque jour plus petites… Leur majesté se rabougrie avec le temps pour devenir de simple bosse qui ne fait que nous cacher la vue de notre paysage ou simplement devient un lieu de rassemblement avant de bien long voyage.

Un jour aussi ce qu’on prenait pour un mur infranchissable devient plus petit encore et encore pour n’être plus stupide cour d’eau ou l’on peut alors construire de véritable chef d’œuvre d’architecture humaine. Parfois pas plus solide qu’un château de carte mais au moins cela donne du travailles au gens du coin et fait vider les bourses des dirigeants qui se congratule devant leur désastre, sans bien même s’en rendre compte.

Heureusement que je suis pas la pour voir tout cela… Pour moi je ne sens que toutes ses odeurs d’ordures. Rien de plus qu’un ensemble de sensation qui vous font hisser les cheveux sur la tête pour ça que les chauves ne me semblent pas être une mauvaise chose. Quand votre voisin vous dit. Beau paysage non ? Et seul chose que vous trouvez à répondre c’est que vous sentez le tas de purin a votre droite et que cela vous incommode. Et on vous dit alors que vous n’avez pas de goût jusqu'à temps qu’on vous regarde et alors on vous traite avec mépris ou pitié. Car on s’aperçoit de votre cécité.

Et merde je dis encore n’importe quoi je vais encore devoir plancher à nouveau sur quelque chose a écrire de tellement frais glamour pour tous ses males pas capables de savoir écrire un poème à leur dulcinée mais étant tellement romantique. Gagner sa vie à écrire l’amour que demander de plus ?

La jeune femme se leva et alla s’asseoir au comptoir de la taverne. Le temps du travailles était fini car elle venait d’entendre dans la rue passé tous les travailleurs rentrés chez eux.

A boire Tavernier et pas de la pisse d'âne chaude comme la dernière fois!

Moon avait entendu le bruit classique du verre posé sur la table. elle déposa à son tour des pièces, trois comme d'habitude. Puis quand elle voulu avancer sa main pour prendre son verre elle ne sentit rien... Pour une fois il avait innové se dit elle. Mais elle avait toujours aussi soif et elle en avait sérieusement marre et se lança dans une tirade bien plus dramatique que utile.


Elle s'arreta se rendant compte qu'elle ne sentait pas le tavernier ni même ces rires habituels... Non un silence reignait dans le bar quelque chose qui echappait à Moon. Puis son odorat lui indiqua un leger gout de savon et de propreté une chose bien rare de nos jours... Surment une dames de ces baux quartiers. Moon se reprot et essaya donc de savoir ce qui se passait.

Pardon Madame vous pourriez me dire pourquoi il n'y a plus de bruit dans ce gueuloir?

L'hilarité laissa place au silence... Tout le monde regardait l'homme aux cheveux longs et à la toge brune. Il n'avait pas changé de visage pourtant, gardant une neutralité plutôt déconcertante et fixant la jeune femme sans sourciller ou énervé.

Le tavernier qui rigolait et avait donné une bourrade à son ami ressemblant plus à un porc qu'à un paysan, s'avança reprenant son sérieux et exigea qu'on rende le gobelet à l'infirme avant qu'il n'appelle la garde.

Les gens se pissaient dessus et d'ailleurs l'un d'eux se vautra à terre lorsque la chaise craqua sous son poids basculé en arrière et alors l'hilarité reprit de plus belle.

Une chope ou un grand verre,
Que de plus élémentaire...

L'homme parlait sans la moindre expression du visage ou crispation du corps.

Que de s'éteindre sans entrevoir sidéré,
Que l'idiotie parsèment les faibles esprits.

Peut être les farces et mesquineries,
Apportent les émois d'une vie éculée.

Les gens avaient cessé en partie de rire pour essayer de comprendre le sens des mots de l'étranger. On l'entendait un type répéter qu'il avait compris que jusqu'à "verre"...

L'homme écouta et sans sourcillé sur les mots de la femme qui honteux pour certains, semblaient s'assumer sortant d'une créature aussi mystérieuse et peut être crainte...

Granos donne maintes noms à ses disciples, il peut lui même se jouer des gens en un sourire narquois alors qu'il enjoint son prochain à marcher sur une falaise branlante...

Il s'approcha de la femme et tendit son bras juste au niveau de la main de la main de celle-ci, le buste penché en avant, sa bure brune s’inclinant avec le mouvement lent du corps.

... peut être que quitter un tel lieu serait plus approprié pour une conversation. Je me nomme Elderan Kar.

Il présentait sa main droite pour l'aider à se lever. Peut être n'avait elle pas senti son geste... qu'importe, elle était femme et non chien. Sa main gauche posa la chope sur la table délicatement. Il ne se souciait aucunement de l'aubergiste qui le foudroyait du regard ou des roturiers qui pouffaient de rire alors qu'un homme s'essuyait la bière passée par le nez alors qu'il s'étranglait de rire.

Alors que la jeune femme sortait, l'hilarité prenait, non pas à cause de la condition de la première, mais bien pour ses dires à son encontre. Il laissa Moon sortir seule puis se retourna vers un gars tirant sur sa manche.

L'type veut s'sauter la d'moisel' hein ? Héhé dans l'entr'jambe el' t'lé casse la don'sel'...

La chope du poivrot s'écrasa sur son nez alors qu'un silence de plomb prit immédiatement. Le pif explosé, il chialait comme un enfant tentant de palper son cartilage seulement coupé et dévié, le sang lui entrant dans la bouche se mêlant au houblon ayant déjà pris son droit dans le gosier et la bouche fétide et âcre.

L'homme à la bure se tourna vers l'aubergiste et posa quelques piécettes et n'eut aucun sourire alors qu'il franchissait la porte qui se referma sur un simple claquement de bois épais.

L'air frais fouetta son visage et il s'avança vers la jeune femme... Ses paroles étaient justes et c'est ainsi qu'il ne proposa point son bras.

La réalité est que boisson vous aviez,
Alors que je puis admirer votre beauté,

Une de mes valeurs se nomme respect,
Sans plaisir vous y auriez goûté.

Il ne souriait pas, Il exécrait ce qui s'était passé dans l'auberge, de plus il ne serait plus le bienvenu en ville...

Je ne suis qu’un disciple de Granos et le chemin qui est mien n'est pas encore tout à fait gravé. Le Sud se profile à l'horizon et vous semblez en mesure de faire face à bien plus qu'un ignare pourrait croire. Granos aime farcer et brocarder, mais il n'est pas Esprit à bafouer les fondements de l'honneur.

La Montagne fait chaque jour face à l'Eau pour se dévoiler en colline puis en prairie. J'ose espérer que son long combat ne serait sans pactiser avec les glaciers pour qu'ils cessent de la creuser.

Il est rare de voir une personne aussi pieuse en ce qui concerne la beauté des mots et je dois remarquer la musique. Je serais franc en vous disant que votre compagnie serait professorale pour un simple serviteur de la Terre.

L'homme se retourna un instant, il y avait un peu d'agitation dans l'auberge...